Lancement d’un nouveau label 90 dB concert


Questions clés aborde le sujet de la "santé sonore"

Quels sont les niveaux sonores à ne pas dépasser ? Pourquoi faut-il porter des bouchons ? Et, si on baisse le son, profiterons-nous encore de nos concerts comme avant ? Quelles sont les normes, quels sont les risques, qu’est-ce qui est déjà d’application ? Quand dois-je m’inquiéter ? Quels sont les signes que mon ouïe est affectée ?

C’est à ces questions que s’est attelé à répondre l’émission radio Questions clés (RTBF) du 24 janvier 2017.

Lors de cette émission, il fut question de santé sonore, d’environnement sonore et de la diffusion du son, plus particulièrement aux nouveaux moyens de diffusion du son.

Si les problèmes de bruit ne se limitent pas aux salles de concerts, il est certain que les salles de spectacles sont des lieux où nos oreilles sont très exposées. D’ou la mise en place du le label 90 dB concert.

Imaginé par les organisateurs de La Semaine du Son Bruxelles, en collaboration avec des ORL, sonorisateurs de concerts et audioprothésistes, ce label propose aux salles, aux organisateurs de concerts, aux musiciens et orchestres, de s’engager, sur base volontaire, à ne pas dépasser les niveaux moyens compatibles avec le respect de nos oreilles.

En pratique, les événements qui s’engagent à respecter cette limite seront labellisés grâce à une convention signée avec la Semaine du Son de Bruxelles.

Pour en savoir plus sur ce label, rdv sur le site de La Semaine du son Bruxelles.

 

« Le niveau du son aujourd’hui est sans commune mesure par rapport à tout ce qu’on a connu dans l’histoire. Les moyens puissants qui sont à notre disposition  pour amplifier le son existent depuis seulement 1970. Qui s’imagine que Woodstock n’a pas pu dépasser les 80 dB pour les gens qui étaient près de la scène ? […] Le niveau des festivals a grimpé de 40 dB en 40 ans, c’est 10 000 fois plus de puissance ! » Daniel Léon (ingénieur du son).